Il est important de suivre l’évolution des besoins nutritionnels à mesure que les poulains grandissent, se développent et deviennent moins dépendants du lait maternel. L’intestin des jeunes équidés doit également s’adapter rapidement à l’utilisation d’une alimentation solide et, en tant que fermenteurs de l’intestin postérieur, à une dépendance croissante des populations bactériennes intestinales.

Il convient de veiller à un apport adéquat en vitamines et minéraux essentiels, afin de garantir un développement normal et de minimiser le risque de troubles orthopédiques du développement (TOD). Des études ont montré que l’ostéochondrite discale (TOC) est très dynamique pendant les premiers mois de la vie, l’incidence la plus élevée étant enregistrée à l’âge de 5 mois. Une base solide pour toute la vie athlétique d’un cheval est construite au cours de ces premiers mois.

Cuivre

Le cuivre joue un rôle essentiel dans le régime alimentaire des équidés, en particulier des jeunes chevaux. Il agit comme un cofacteur essentiel pour de nombreuses enzymes, notamment la lysyl-oxydase, qui est fondamentale pour la formation du cartilage. Le cuivre est également vital pour le maintien de tendons et de ligaments sains. En ce qui concerne la santé en général, le cuivre soutient la fonction antioxydante et la santé immunitaire, tout en étant nécessaire à la production de mélanine – le pigment qui détermine la couleur du pelage.

Le fourrage (herbe, foin ou ensilage) fournit un certain niveau de cuivre, mais en Irlande et au Royaume-Uni, l’herbe seule, qu’elle soit fraîche ou conservée, ne couvre pas entièrement les besoins des jeunes animaux. Cette situation est encore aggravée par le fait que l’absorption du cuivre est extrêmement complexe, car il interagit avec plusieurs autres oligo-éléments présents dans l’alimentation, notamment le fer et le molybdène. Ces autres minéraux ont un effet antagoniste sur l’absorption du cuivre, empêchant une absorption efficace même lorsque l’apport alimentaire est suffisant. C’est pourquoi une supplémentation en cuivre est généralement recommandée.

Ceci est particulièrement vrai lorsque le poulain atteint l’âge de 4 à 7 mois, car il aura utilisé les réserves développées dans l’utérus mais ne consommera peut-être pas encore les niveaux adéquats d’aliments durs pour assurer un apport optimal en cuivre.

Vitamines

Les vitamines ont des rôles vastes et variés, dont beaucoup sont liées au bon développement du poulain pendant sa croissance. La vitamine A est essentielle (entre autres) à la fonction oculaire normale, mais elle est absente chez le cheval à la naissance et doit donc être obtenue par l’alimentation. Les vitamines B sont impliquées dans le maintien d’un bon métabolisme et l’acide folique contribue spécifiquement à la division cellulaire et donc à la croissance. Enfin, la vitamine D, dont nous avons déjà parlé, joue un rôle important dans l’absorption du calcium, indispensable au développement normal des os.

Le développement des os et des articulations peut être soutenu chez les jeunes animaux grâce à l‘Osteo-Glycan, qui contient 5 minéraux clés, dont le calcium et le phosphore dans un rapport idéal de 2:1, ainsi que du collagène marin et des vitamines A et D.

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