Calcium et phosphore

Le calcium et le phosphore sont indispensables au développement, à la solidité et à la réparation des os, ainsi qu’à l’activité musculaire et nerveuse. Ces composants alimentaires sont donc importants pendant la gestation l’allaitement, le développement et l’exercice ? et essentiels pour les jeunes chevaux en pleine croissance.

Les concentrations sanguines de calcium et de phosphore doivent être maintenues dans des limites étroites pour assurer un fonctionnement optimal de l’organisme. Ainsi, lorsque les apports alimentaires sont insuffisants, l’organisme puise dans ses réservoirs, principalement les os. Au sein de l’os, ces éléments sont constamment mobilisés et reconstitués en fonction des besoins physiologiques en constante évolution de l’organisme. Une reconstitution inadéquate due à un apport quotidien insuffisant peut entraîner une réduction de la densité osseuse, des malformations osseuses et une vulnérabilité aux fractures.

Bien que le calcium et le phosphore soient constamment absorbés, utilisés, excrétés et réabsorbés par les reins et l’intestin, il existe globalement une perte nette quotidienne, les pertes irrécupérables se produisant dans la sueur. Ces pertes doivent alors être remplacées par des sources alimentaires.

Ces dernières années, les besoins journaliers recommandés en calcium et en phosphore pour les chevaux de toutes catégories ont été revus à la hausse et il est probable que ces niveaux ne soient pas atteints chez les chevaux au pâturage ou nourris au box. Outre les quantités minimales absolues de calcium et de phosphore dont les chevaux ont besoin, le rapport dans lequel ces deux composants alimentaires sont fournis est également d’une importance vitale. Si l’on donne plus de phosphore que de calcium, la capacité de l’organisme à absorber ce dernier minéral est réduite. L’organisme compense alors en puisant dans les réservoirs osseux. La plupart des chevaux ont besoin d’un rapport phosphore/calcium compris entre 1,5:1 et 2:1.

Pour répondre aux besoins soigneusement équilibrés de ces deux minéraux importants, il est conseillé de compléter les rations quotidiennes des chevaux en croissance et des jeunes chevaux commençant l’exercice avec un produit nutritionnel approprié tel que le Cal-Gro . Cal-Gro contient le bon ratio de calcium et de phosphore, ainsi que des nutriments supplémentaires qui favorisent le métabolisme de ces composants alimentaires clés, ainsi que d’autres aspects importants du développement des os et des articulations.

Silicium

Un ajout relativement nouveau à la liste des nutriments nécessaires au soutien du système squelettique est le silicium. La recherche a démontré son importance chez le cheval, car le silicium joue un rôle essentiel dans la formation et l’entretien des os, du cartilage, des tendons, des ligaments et de la peau.1 Le silicium facilite également l’absorption de divers minéraux et agit pour améliorer leurs activités dans l’organisme. Cal-Gro contient du silicium pour aider à soutenir l’élasticité des tendons et des ligaments, ce qui est particulièrement bénéfique pour les jeunes chevaux lorsqu’ils commencent à utiliser ces structures. La mise en charge de ces structures commence dès la sortie des poulains et se poursuit lorsque les jeunes chevaux sont mis à l’entraînement et subissent des méthodes de travail plus intenses.

Des nutriments supplémentaires pour favoriser le développement du squelette

En plus du calcium, du phosphore et du silicium, les compléments de qualité pour le squelette des chevaux, comme Cal-Gro, contiennent d’autres nutriments connus pour favoriser le développement du squelette. Les composants alimentaires tels que les oligo-éléments, les vitamines et les acides aminés sont tous essentiels à une croissance osseuse normale. Ces nutriments comprennent le cuivre, le zinc, le manganèse, la vitamine E et les acides aminés essentiels, notamment la lysine.

Une quantité adéquate de lysine dans l’alimentation permet de maintenir la croissance, en particulier lorsque les concentrations de protéines dans l’organisme sont faibles. La vitamine A favorise la formation du collagène, qui est un élément clé des structures de soutien des articulations, et la vitamine D3 améliore l’absorption du calcium, qui est essentielle.

Quand dois-je commencer à entraîner mon cheval ?

Des recherches récentes ont montré que, contrairement à ce que l’on pensait, l’entraînement contrôlé des chevaux de deux ans – comprenant de courts épisodes de travail rapide avec des périodes de repos appropriées – entraîne une diminution du risque de fractures osseuses sur les champs de course plus tard dans la vie, par rapport aux chevaux qui ont commencé leur entraînement à l’âge de trois ou quatre ans.2 Cela est dû au remodelage structuré des os chez les chevaux de deux ans en réponse à des régimes d’exercice appropriés, ce qui augmente leur capacité à résister aux exigences de l’entraînement. Cette augmentation de la résistance osseuse dépend, bien entendu, d’un apport quotidien adéquat en nutriments essentiels associés à l’optimisation du développement du squelette.

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Références

– O’Connor, C.I., et al, Mineral balance in horses fed two supplemental silicon sources. Journal of Animal Physiology and Animal Nutrition, 2007.

– Logan AA, Nielsen BD. Training Young Horses : The Science behind the Benefits. Animaux (Bâle). 2021 Feb 9;11(2):463