Les chevaux de course sont les candidats les plus susceptibles d’avoir besoin d’une supplémentation. Différents facteurs, dont le stade d’entraînement, l’âge, l’état de santé, la qualité de l’alimentation dure et la période de l’année, déterminent le besoin de ce petit plus. Les chevaux soumis à un exercice intense sont plus susceptibles d’épuiser leurs réserves de nutriments clés, ce qui a un impact sur les performances et la récupération, bien plus rapidement qu’un cheval soumis à un travail minimal. `

Cependant, cela ne signifie pas qu’il est conseillé de donner à votre cheval de course tous les compléments disponibles ; d’après notre expérience, il est préférable de rester simple et d’envisager l’utilisation de quelques compléments essentiels ; voyons maintenant de quoi s’agit-il.

Les électrolytes.

La question la plus fréquente que l’on nous pose est “dois-je donner un supplément d’électrolytes?” La réponse est oui ! Nous comprenons que cela puisse être frustrant pour les entraîneurs, car ils supposent que les électrolytes se trouvent dans leur alimentation dure, et ils ont raison car les électrolytes sont bel et bien dans l’alimentation dure ! Cependant, il est difficile pour les fabricants d’aliments commerciaux de mettre suffisamment d’électrolytes dans leurs aliments car des niveaux élevés de sel dans les aliments affectent l’appétence et peuvent rendre les aliments plus susceptibles de se détériorer. Pour couvrir en toute confiance le niveau potentiellement élevé de perte d’électrolytes par la sueur, surtout par temps chaud, il est préférable d’utiliser un supplément d’électrolytes pour les chevaux deux à trois jours par semaine et toujours après la course.

Soyez flexible dans votre approche et soyez prêt à fournir des électrolytes si la température ambiante a soudainement augmenté et que vous savez que les chevaux ont beaucoup transpiré. Les électrolytes en excès seront excrétés par le corps, ce qui signifie une perte d’eau et un travail supplémentaire pour les reins, ce qui n’est pas souhaitable. Cependant, une carence en électrolytes affecte l’état d’hydratation, la fonction musculaire et la récupération, qui ont tous des effets néfastes sur les performances, il est donc essentiel de trouver le bon équilibre.

Les produits Foran Equine Equi-Lyte G, Equi-Salts et Refuel fournissent tous un excellent apport en électrolytes pour soutenir les chevaux de course tout au long de leur entraînement. Vous pouvez en savoir plus ici.

Antioxydants.

Après les électrolytes, les suppléments d’antioxydants sont les plus importants. Ces substances incroyables ont pour effet d’éliminer les espèces réactives de l’oxygène (ERO) qui sont produites dans le cadre de presque tous les processus physiologiques, entraînant ce que nous appelons communément le stress oxydatif. Ce dernier peut endommager les membranes cellulaires et surtout le tissu musculaire. L’apport d’antioxydants, le plus souvent sous forme de vitamine E et de sélénium, peut améliorer la récupération en minimisant les dommages causés par le stress oxydatif. La supplémentation en vitamine E et en sélénium est particulièrement importante pour les chevaux souffrant de rhabdomyolyse à l’effort, c’est-à-dire d’un malaise, et peut aider à réduire la raideur et les douleurs observées chez ces chevaux après le travail.

Les suppléments d’antioxydants peuvent soutenir les systèmes immunitaire et respiratoire, et sont bénéfiques lorsqu’ils sont administrés à des chevaux qui se remettent d’une maladie.

Pour en savoir plus sur les antioxydants et la supplémentation en antioxydants, consultez notre article ici.

Suppléments pour la santé osseuse.

Le système osseux fait partie intégrante de la capacité de performance du cheval de course ; de la naissance à la maturité, il est essentiel de soutenir ce système de manière complète. Encore une fois, les aliments commerciaux devraient fournir tout ce dont l’os a besoin pour se développer, cependant, dans certaines circonstances, un supplément peut devenir essentiel.

Les chevaux de deux ans en début d’entraînement passent par une période de conditionnement osseux intense ; pendant cette période, les taux d’alimentation sont souvent réduits au minimum, car les besoins énergétiques ne sont pas si élevés et nous voulons qu’ils restent aussi équilibrés que possible. La réduction des taux d’alimentation entraîne également une diminution des apports en vitamines et minéraux.